Episodes

  • Gay en Biélorussie : Je raconte mon calvaire
    Jul 11 2025

    Aujourd’hui, je partage avec vous l’histoire la plus intime et la plus difficile de ma vie. Un récit brut, honnête, sans filtre. Pendant des années, j’ai gardé le silence par peur, par honte, par épuisement. Mais aujourd’hui, je veux briser ce silence.

    Tout a commencé avec une relation qui paraissait banale. Il était mon premier copain, et très vite, tout a basculé. Il m’a contrôlée, isolée, menacée. Il m’a attrapée par la gorge, m’a soulevée jusqu’à ce que je devienne bleue. Il m’a frappée au visage, à la mâchoire, à l’oreille, jusqu’à me briser le tympan. Il me criait dessus, me terrorisait, me menaçait de tuer ma famille si je parlais.

    Je raconte ici sans détour cette nuit où j’ai essayé de m’échapper de la voiture, où il m’a rattrapée sur la route en me tirant par les chevilles. Je parle de cette peur paralysante, de la terreur qui te pousse à obéir même quand tu sais que tu n’as rien fait de mal.

    Et ce n’était que le début. Après cette première relation violente, j’ai cru pouvoir reconstruire ma vie. Mais la violence a pris d’autres formes : le contrôle psychologique, l’humiliation, la manipulation. Il ramenait des filles chez nous, me faisait dormir sur les lattes du lit après avoir pris le matelas. Il me faisait sentir inutile, folle, indigne.

    Je raconte aussi la honte d’aller porter plainte et d’entendre « mais vous avez dû faire quelque chose », la culpabilisation qui continue même dans le commissariat. Et puis, les conséquences : la perte de mon emploi à cause des blessures visibles, la précarité, l’avis d’expulsion, la faim, la dépression.

    Un jour, j’ai touché le fond. Je n’avais plus d’argent, plus de travail, plus d’espoir. Je suis montée sur un pont en regardant le périphérique en bas en me disant que ce serait peut-être plus simple d’en finir.

    Je partage ici ce que ça fait d’avoir un handicap invisible : le trouble anxieux généralisé, le stress post-traumatique. Cette prison intérieure qui m’a enfermée pendant neuf ans dans une seule pièce, incapable de sortir, même pas dans le jardin. J’étais isolée du monde, en conflit avec ma famille qui ne comprenait pas. On me disait : « sors un peu », « c’est dans ta tête ».

    Je raconte aussi le chemin de guérison. Les années sombres, les thérapies qui n’ont pas aidé, et puis la rencontre avec une thérapeute qui a vraiment pris le temps. Grâce à elle, j’ai pu ressortir pour la première fois après neuf ans. Je raconte mon premier anniversaire surprise, ma première sortie en ville, les crises d’angoisse qu’il a fallu apprendre à apprivoiser, les petits pas pour retrouver un semblant de vie normale.

    Ce témoignage, c’est le mien, mais je sais qu’il résonnera pour beaucoup. Parce qu’on parle trop peu des violences psychologiques et de leurs ravages. Parce qu’on oublie qu’un « handicap invisible » peut détruire une vie entière.

    Je veux dire à ceux et celles qui vivent ça qu’ils ne sont pas seuls. Je veux dire qu’on peut s’en sortir, avec du soutien, avec une thérapie, avec de la patience et de la bienveillance.

    Aujourd’hui je veux porter un message d’espoir : ça se soigne. Oui, ça prend du temps, c’est difficile, mais on peut aller mieux. On peut revivre.

    Merci à ceux qui prendront le temps d’écouter, de comprendre, de partager. Ensemble, faisons du bruit pour ceux et celles qui souffrent en silence. #Témoignage #ViolencesConjugales #Trauma #SantéMentale #Survivante #Résilience #Guérison #Espoir #HandicapInvisible #StopViolence

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    12 mins
  • J’ai eu un cancer du sein à 31 ans : voici mon histoire
    Jul 10 2025

    Salut, moi c’est Caroline, j’ai 33 ans, et voici mon histoire.Mon combat contre le cancer du sein a commencé bien avant mon propre diagnostic. Il y a 20 ans, ma maman en est décédée. Cette maladie a laissé une trace profonde dans ma vie une peur, un traumatisme… jusqu’à ce qu’un jour, ce soit à mon tour.À 31 ans, après avoir ignoré quelques signes, j’ai appris que j’avais un cancer du sein. Pendant 7 jours, j’ai vécu dans l’attente, l’angoisse, l’espoir… puis le verdict est tombé. C’était irréel. Un tsunami. Ma vie a basculé.J’ai traversé les chimiothérapies, la perte de mes cheveux, les transformations de mon corps, la douleur, les doutes. Mais aussi… la renaissance. La reconstruction. La force d’aimer mon corps autrement. D’accepter cette pause imposée. Et surtout, de ne jamais me laisser définir par la maladie.Mon copain, mes amis, ma sœur — ils ont été là. Mais j’ai aussi vu des gens s’éloigner. Parce que le cancer fait peur. Parce qu’on ne parle pas assez. Parce qu’on ne comprend pas ce que vit une femme qui affronte le cancer du sein à 30 ans.Aujourd’hui, je suis en rémission. Et si je partage tout ça, c’est pour briser les tabous. Pour encourager l’autopalpation. Pour qu’on commence à parler de cancer autrement, dès le plus jeune âge. Pour que d’autres femmes sachent qu’elles ne sont pas seules.J’ai vécu des moments sombres. Mais aussi des instants de lumière, d’humour, de résilience. Oui, j’ai pleuré. Mais j’ai aussi ri. Et j’ai vécu. Intensément.🎥 Cette vidéo est mon témoignage. Brut. Authentique. Rempli de vie.💡 Si tu traverses cette épreuve, ou si quelqu’un que tu aimes est concerné, souviens-toi : ✨ Tu as le droit de t’écouter. ✨ Tu as le droit de prendre ton temps. ✨ Tu es plus forte que tu ne le crois.#CancerDuSein #Témoignage #Rémission #ForceFéminine #GangDesCrânesRasés #PréventionCancer #SantéDesFemmes #CarolineTémoigne📱 Suivez-nous sur les réseaux : Instagram : @re.bellemedia Facebook : Re-Belle TikTok : @re.bellemedia

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    29 mins
  • violences intrafamiliales : Mon témoignage sur mon enfer et ma reconstruction
    Jul 4 2025

    Je vous emmène dans un voyage intime et difficile : le récit de ma vie, marquée par des violences silencieuses, des trahisons familiales et un long chemin vers la guérison.

    Je m'appelle Amber, et j'ai grandi dans une famille où l'amour et la violence se confondaient dangereusement. Petite fille, j’étais proche de mon frère, celui en qui j’avais confiance, celui que je voyais comme mon protecteur. Il a profité de cette confiance pour m’exploiter, m’abuser, et me réduire au silence. Ces actes ont commencé dès l’enfance : jeux détournés, attouchements, jusqu’à l’agression la plus brutale à mes douze ans.

    J’ai grandi en portant ce secret, terrorisée à l’idée d’en parler. Je me sentais sale, coupable, différente. Je n’avais plus aucune confiance en moi. J’ai perdu très jeune ma virginité dans des conditions où je n’étais pas prête, uniquement pour plaire, pour me sentir aimée. Je croyais que mon seul rôle était de satisfaire, de ne jamais dire non.

    Ma mère était un pilier instable : aimante et présente par moments, mais violente et imprévisible la plupart du temps. Son besoin de contrôle m’étouffait. Lorsqu’enfin, adulte, j’ai trouvé le courage de tout lui raconter, sa première réaction a été : « Pourquoi tu n’as pas dit non ? » Ce fut un nouveau coup de poignard. Jamais de « Je suis désolée », jamais de reconnaissance de la souffrance.

    J'ai voulu fuir ce passé. J’ai cherché à construire une vie stable : études, travail, mariage, enfants. Mais mes blessures non traitées me suivaient partout. Mon corps somatisait : symptômes semblables à la sclérose en plaques, angoisses, effondrement nerveux. La thérapie a été un premier pas : apprendre à dire la vérité, affronter la honte.

    Quand j’ai enfin osé parler à mon mari, puis à mon père, la vérité est sortie. Mon frère a été confronté, et il a tout avoué. Mais même ce moment de vérité n’a pas tout réparé : ma mère a refusé d’assumer. Elle a choisi le silence, le déni. Jusqu’à sa mort, elle n’a jamais dit « pardon ».

    Ce podcast est mon espace pour raconter toute cette histoire. Non pas pour choquer ou accuser gratuitement. Mais pour donner une voix à l’enfant que j’étais, et à toutes celles et ceux qui ont connu des enfances volées.

    Je veux briser le cycle du silence et de la honte. Témoigner qu’on peut survivre à l’indicible. Qu’on peut se reconstruire, même lentement, même avec des cicatrices.

    « La fille obéissante » n’est pas seulement un livre ou un témoignage. C’est un cri de libération. Un appel à toutes celles et ceux qui ont souffert en silence : votre douleur est réelle. Votre histoire compte. Vous avez le droit de dire la vérité. Vous avez le droit d’être aimé et respecté. Vous avez le droit de guérir.

    Mon conseil : osez briser le silence. Entourez-vous de personnes qui vous aiment et vous soutiennent vraiment. Et rappelez-vous : il est toujours possible de choisir la vie, la vôtre, libre et digne.

    #Survivante #BriserLeSilence #ViolencesSexuelles #Témoignage #Résilience #Guérison #ParlerPourGuérir #HistoireVraie #LaFilleObéissante #Courage #ReconstruireSaVie #StopAuxViolences #LibérationDeLaParole

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    14 mins
  • À 12 ans, j’ai choisi l’amputation : l’histoire d’une jeunesse bouleversée
    Jul 2 2025

    Bienvenue dans cet épisode spécial, où je vous livre toute la vérité sur mon parcours, sans fard ni détour.

    Je m’appelle Nélia, j’ai aujourd’hui 17 ans, mais mon histoire commence bien avant : à 11 ans, j’ai été percutée par une voiture. Cet accident a changé ma vie à jamais. J’ai vécu ce qu’on appelle une expérience de mort imminente : le corps plongé dans un coma artificiel pendant trois jours, l’esprit qui dérive, flottant dans un vide noir. Un moment hors du temps où j’ai cru que c’était la fin.

    Pourtant, je me suis réveillée. J’étais vivante. Mais ma vie n’était plus la même. Très vite, j’ai compris que rien ne serait simple. Mon corps était brisé, affaibli : fractures ouvertes, pertes de sang massives, fixateurs externes, greffes de muscles et d’os. J’ai passé des mois en fauteuil roulant, en centre de rééducation, à réapprendre chaque geste du quotidien.

    À 12 ans, j’ai été confrontée à un choix impossible : continuer à subir des opérations lourdes, risquer de perdre encore plus ou choisir l’amputation. À cet âge où la plupart des enfants se demandent quels jouets choisir, moi je devais dire adieu à ma jambe. Je me suis préparée mentalement, j’ai fait mon deuil en quelques jours, j’ai eu le courage de demander : « Quand est-ce qu’on m’ampute ? »

    Après l’amputation, la douleur ne s’est pas arrêtée. J’ai découvert les douleurs fantômes, ces décharges électriques insoutenables qui te rappellent qu’un morceau de toi n’est plus là mais continue de te faire souffrir. J’ai fait des thérapies, essayé des médicaments qui m’ont fait prendre énormément de poids, me confrontant à un nouveau regard sur mon corps déjà abîmé.

    Ma première prothèse, je l’ai vécue comme une punition : lourde, douloureuse, inconfortable. Mais je n’ai pas abandonné. J’ai réappris à marcher, à bouger, à vivre avec ce corps nouveau. J’ai exploré le sport : escalade, ski, surf, équitation, crossfit. Ces activités ne m’ont pas seulement renforcée physiquement, elles m’ont rendue fière, elles m’ont redonné confiance en moi et prouvé que je pouvais tout faire – autrement.

    Mais après l’hôpital, il a fallu retourner à la « vie normale ». C’est peut-être là que ça a été le plus dur. Reprendre l’école avec une prothèse mal adaptée, affronter les moqueries, le jugement, l’incompréhension des adultes mal formés au handicap. Monter trois étages parce qu’on ne m’avait pas donné la clé de l’ascenseur. Subir des humiliations publiques à cause de mon short. Me sentir différente.

    J’ai perdu mes repères. J’ai développé une phobie scolaire. J’ai trouvé refuge sur les réseaux sociaux : là, j’ai commencé à poster, à raconter mon histoire. J’ai vu ma communauté grandir : 5 000, 10 000, 20 000 abonnés. J’ai réalisé que mon témoignage aidait d’autres gens. J’ai transformé cette douleur en force, en engagement.

    Pourtant, les réseaux, c’est aussi la violence : des commentaires cruels comme « ta jambe ne va pas repousser ». Des jugements constants : « Pourquoi tu montres ta prothèse ? » ou « Enfin tu la caches ». À force, j’ai décidé de m’en foutre. De faire ce que je voulais, comme je voulais. Parce que mon handicap ne me définit pas entièrement. Parce que je suis plus que ça.

    Ce podcast, c’est mon témoignage brut. Un appel à toutes celles et ceux qui vivent l’épreuve : on ne choisit pas ce qui nous arrive. Mais on peut choisir ce qu’on en fait. Même quand la vie nous casse, il est possible de se reconstruire. Différemment. Mieux, parfois.

    🎧 Bienvenue dans mon histoire. Bienvenue dans la vôtre aussi. Parce que si on peut survivre, on peut renaître

    #Survivante #Résilience #MonHistoire #ForceEtCourage #Renaissance #TémoignageDeVie #AcceptationDeSoi #BodyPositive #HistoireVraie #Motivation #NeJamaisAbandonner #Inspiration #PodcastFrancais #VivreAutrement #PartagerPourGuérir

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    27 mins
  • Fiancée à 14 ans, mariée de force, en fuite à 18
    Jun 27 2025

    À 14 ans, on m’a montré une photo. Celle d’un garçon que je n’avais jamais rencontré. Il allait devenir mon mari. Ce jour-là, tout a basculé, même si je ne le savais pas encore. Je venais d’entrer, sans le vouloir, dans une mécanique de contrôle, de violence invisible, et de silence imposé. C’était le début d’un chemin qu’on m’avait tracé, un chemin que je n’avais pas choisi.Je vivais dans une famille panjabi stricte, dans le nord de l’Angleterre. Une culture de l’honneur, de l’obéissance, de la soumission féminine. Nous, les filles, on nous apprenait à baisser les yeux, à ne jamais répondre, à accepter ce qui nous est imposé sans discuter. Aucune sortie sans permission. Aucun avenir hors mariage. On nous préparait, depuis l’enfance, à être des épouses. Pas des femmes libres.À 15 ans, je me suis retrouvée fiancée. Pas officiellement. Pas comme dans les contes. Juste une rencontre déguisée en cérémonie, des regards échangés sans signification réelle, et le verdict tombé ensuite : “C’est lui.” Un voyage en Inde soi-disant pour les vacances, puis une visite surprise à sa famille. Ce n’était pas un simple thé entre proches. C’était ma deuxième fête de fiançailles. On ne m’a rien demandé. J’ai juste suivi le mouvement. Mais à l’intérieur, je commençais à étouffer.

    À 18 ans, j’ai tenté de fuir pour la première fois. J’ai quitté la maison familiale au petit matin, le cœur battant, les jambes tremblantes. J’ai couru jusqu’au taxi, j’ai regardé derrière moi tout le long, persuadée qu’on me suivait. À Londres, je me suis cachée. Une chambre d’hôtel, un peu de paix, mais tellement de peur et de culpabilité. Je croyais avoir trahi ma famille. Et quand j’ai appelé, des semaines plus tard, ma mère m’a dit que ma grand-mère était malade. C’était un mensonge. Un piège. Je suis revenue.Et on m’a mariée. Comme si rien ne s’était passé.Ce mariage n’a jamais été un choix. Ce fut une condamnation. La violence a suivi : psychologique, physique, sexuelle. Le viol conjugal. L’emprise. Et quand j’ai crié à l’aide, c’est mon propre père qui m’a dit : “C’est ton mari. Il a le droit.”Alors j’ai fui une seconde fois. Mais cette fois, pour de bon. J’ai tout laissé derrière moi. Mes affaires, mes bijoux, ma dignité même. Je suis partie avec un seul bagage : ma vérité. Aujourd’hui, je vis aux États-Unis. Je me suis reconstruite. J’ai étudié, travaillé, élevé mes enfants. Et surtout, j’ai parlé. Parce que ce que j’ai vécu, d’autres l’ont vécu aussi. D’autres le vivent encore.Ce podcast, c’est ma voix. Mais ce n’est pas seulement mon histoire. C’est celle de milliers de filles qu’on réduit au silence, sous couvert de tradition. C’est celle des mariages forcés, des violences familiales, des enfances volées. Parce qu’aucune culture ne justifie la souffrance. Parce qu’aucune tradition ne doit primer sur les droits humains. Parce que toute fille mérite de choisir, d’aimer, de rêver. Parce qu’un enfant ne devrait jamais être une épouse.🎙️ Ce podcast est une mémoire vivante. Une révolte racontée. Une promesse de ne jamais oublier. Et surtout, un appel : pour que plus jamais, une fille de 14 ans ne soit sacrifiée au nom de l’honneur.#MariageForcé #ViolencesFaitesAuxFemmes #TémoignageVrai #PodcastFrancophone #LibertéDesFilles #Survivante #BriserLeSilence #ÉgalitéDesSexes #HonneurOuHonte #EnfanceVolée

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    18 mins
  • Perdre son mari et ses trois enfants dans un accident, elle témoigne!
    Jun 25 2025

    Dans cet épisode exceptionnel du podcast Rebelle, Nathalie Mohamed raconte ce que personne ne devrait avoir à vivre : la perte brutale de toute sa famille dans un accident de voiture. Un drame absolu, survenu en une nuit, qui a laissé un vide, un silence, une fracture irréversible.

    Le 2 juin 2021, son conjoint Ali et leurs trois enfants Camerelle, Liam, et la petite Aliana âgée de seulement 18 mois trouvent la mort dans un choc frontal à Crancé. Nathalie, qui n’était pas avec eux ce soir-là, apprend la nouvelle dans un appel téléphonique déchirant. Entre incompréhension, refus de croire, hurlement intérieur et effondrement, elle entre dans un tunnel où chaque instant devient une lutte pour comprendre, pour exister, pour ne pas sombrer.

    Mais la douleur ne s'arrête pas à la perte. S'ouvre alors un long combat administratif, juridique, familial et spirituel. Sans mariage civil, elle n’a aucun droit légal sur le sort de son mari ni sur celui de ses enfants décédés. Face à une belle-famille qui cherche à lui retirer toute légitimité, Nathalie se bat, seule, pour que ceux qu’elle aime soient enterrés ensemble, dans la dignité. À cela s’ajoute la lenteur de la justice, les incohérences de l’enquête, le silence autour du conducteur responsable, et l’angoisse de ne jamais obtenir de vérité.

    Elle nous parle de la peur de toucher sa fille dans le coma, de la vision insoutenable du corps de Liam, de son sentiment de culpabilité qui la ronge encore. Elle nous dit aussi combien la société invisibilise les mères, les femmes, dès lors qu’elles sortent des cadres administratifs. Et combien il est vital, même dans la souffrance extrême, de faire entendre sa voix.

    Avec une dignité bouleversante, Nathalie nous entraîne dans son histoire, sans filtre, sans mise en scène. C’est un témoignage rare, cru, d’une puissance émotionnelle inouïe. Un cri d’amour, un cri de douleur, un cri de justice.

    🎙 Cet épisode est plus qu’un récit. C’est une mémoire en acte. Une parole qui refuse de mourir. Une mère qui se bat pour que ses enfants ne soient pas effacés deux fois par la mort et par le silence.

    Écoutez-le. Ressentez-le. N’oubliez pas.

    #NathalieMohamed #NePasOublier #AliCamerelleLiamAliana #ParolesBrisées #MémoireVivante #VoixDesSilencieux #Courage #ForceAuFéminin #RebellePodcast #PodcastFrancophone #HistoireVraie #Témoignage

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    19 mins
  •  J’ai survécu à mon mari violent : voici comment j’ai failli mourir
    Jun 20 2025

    Sandra partage ici un témoignage d’une intensité rare, celui d’une femme qui a vécu l’enfer derrière des murs que beaucoup pensaient sûrs, celui d’un foyer devenu piège, d’un amour transformé en terreur. Dès les premiers mots, elle raconte comment un homme est entré dans sa vie, d’abord par charme, par tendresse apparente, puis par possession, violence, domination. Ce qu’elle pensait être une relation amoureuse s’est lentement mué en cauchemar éveillé : coups, humiliations, manipulations, excuses en larmes suivies de nouvelles agressions. L’escalade a été lente, insidieuse, comme pour beaucoup de victimes de violences conjugales. Elle a été poussée, frappée, étranglée, traînée dans la rue, jusqu’à un soir où il l’a laissée inconsciente sur un trottoir, le visage tuméfié, méconnaissable, pendant que lui disparaissait sans remords. À l’hôpital, on lui dit qu’elle ne survivra peut-être pas. Elle est opérée pendant des heures, reste de longs mois hospitalisée, le visage reconstruit morceau par morceau, incapable de parler, de manger, ou même de voir ses enfants sans les effrayer. Pourtant, elle trouve en elle une force immense. Pour ses enfants, pour elle-même, elle décide de se relever. Elle raconte les douleurs physiques, les cicatrices profondes visibles ou invisibles, mais aussi le silence médical, les refus de soins, l’abandon administratif. Avec l’aide de sa famille, de sa sœur, d’une organisation, et d’un avocat, elle parvient à obtenir justice, soins et accompagnement.

    Mais surtout, elle reprend sa vie en main : un appartement, une nouvelle stabilité pour ses enfants, la fin d’un mariage toxique, et une renaissance pas à pas. Aujourd’hui, Sandra ne témoigne pas pour se plaindre. Elle témoigne pour éveiller, pour sauver, pour tendre la main à celles et ceux qui vivent encore dans la peur. Elle rappelle que les violences conjugales ne sont pas de simples disputes, mais un processus destructeur qui ronge l’esprit, le corps, et la dignité. Et pourtant, on peut s’en sortir. Elle s’adresse à toutes les femmes qui hésitent encore, à celles qui pensent que ce n’est pas si grave, à celles qui n’ont plus la force de fuir : « Vous méritez une vie sans peur. Une vie sans coups. Une vie où vos enfants vous voient sourire, et non pleurer. Une vie où l’on ne vous fait pas croire que c’est de votre faute. » Ce témoignage est dur, cru, mais profondément nécessaire. Parce que raconter, c’est résister. Et écouter, c’est protéger. Merci à Sandra d’avoir eu le courage de parler, de mettre des mots sur l’indicible, pour que d’autres trouvent la sortie du tunnel. Si cette vidéo peut aider ne serait-ce qu’une personne à ouvrir les yeux, à demander de l’aide, alors elle aura tout son sens. La violence conjugale existe. Elle détruit. Mais on peut s’en sortir. Et surtout, personne ne mérite de vivre ça. Personne.

    #ViolenceConjugale #Survivante #TémoignageChoc #FemmesFortes #ViolencesFaitesAuxFemmes #Reconstruction #Résilience #HistoireVraie #Courage #SortirDuSilence #JusticePourLesFemmes #SantéMentale #StopViolence #EmpowermentFéminin #SurvivorStory #DomesticViolenceAwareness

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    16 mins
  • Brûlé à 4 ans : mon combat pour la vie
    Jun 18 2025

    Je suis Laurent Gaudin. À l’âge de 4 ans, ma vie a pris feu. Littéralement. Ce jour-là, lors d’un après-midi banal, un barbecue mal maîtrisé s’est transformé en tragédie. Des flammes. Des cris. Une grand-mère qui me protège avec son propre corps. Une mère qui tente d’éteindre l’incendie avec ses mains. Et moi, un enfant réduit à une boule de feu, propulsé dans un monde où la douleur allait devenir mon quotidien, et où chaque regard allait devenir un combat.

    Brûlé à 60 %, j’ai entamé une traversée du désert que peu peuvent imaginer. Des mois d’hospitalisation, dans une salle aseptisée où mes parents ne pouvaient même pas me toucher. Une solitude extrême. Des soins terriblement douloureux — le brossage de la peau pour éviter les croûtes, les greffes, y compris grâce à la peau de mon propre père. Des nuits entières à contenir mes pleurs pour ne pas faire souffrir ceux qui m’aimaient. À 4 ans, je comprenais déjà qu’il fallait protéger mes parents de ma propre douleur.

    Et puis, la vie a repris. Mais pas celle que j’avais avant. Une autre, où chaque sortie dans la rue devenait une épreuve. Où une simple virée au supermarché pouvait tourner au drame émotionnel. Où une petite fille à l’école hurlait en me voyant. Où, adolescent, on m’a rejeté avec ces mots que je n’oublierai jamais : "Tu veux sortir avec moi ? Mais t’as vu ta tête ?"

    Ce podcast, Rebelle, est mon cri, mon souffle, ma mémoire, mon feu intérieur. Ce n’est pas un témoignage comme les autres. C’est une plongée dans la tête et le cœur d’un enfant brûlé devenu un homme debout. Un homme qui a décidé de se battre pour exister, pour aimer, pour fonder une famille, pour s’aimer lui-même malgré les déchirures du corps et les cicatrices de l’âme.

    Je vous raconte ici comment je suis passé de survivant à militant. Comment j’ai transformé ma douleur en force. Comment j’ai refusé de cacher mes cicatrices pour soulager les autres. Comment j’ai créé Burns & Smiles, une association qui donne enfin un visage, une voix, une place aux grands brûlés. Car nous sommes des milliers chaque année. Et pourtant, invisibles. Oubliés. Jugés.

    Ce podcast, c’est un hommage à ceux qu’on regarde de travers. À ceux qu’on ne regarde pas du tout. C’est un manifeste pour la dignité. Une invitation à la bienveillance. C’est aussi un outil de sensibilisation, pour dire aux soignants, aux familles, aux enseignants, aux passants : vos mots, vos gestes, vos regards comptent. Ils peuvent détruire ou reconstruire.

    À travers mon récit, j’espère tendre la main à ceux qui n’osent plus sortir de chez eux. À ceux qui se sentent laids, rejetés, cassés. Je veux leur dire qu’ils ne sont pas seuls. Que leur valeur ne se mesure pas à leur peau. Que les cicatrices, ce ne sont pas des failles, ce sont des preuves qu’on a survécu.

    Merci d’écouter, de partager, de témoigner à votre tour. Ensemble, faisons du bruit pour ceux que le feu a fait taire. Car ce podcast n’est pas un épisode isolé : c’est le début d’un mouvement

    #TémoignageChoc #Résilience #LaurentGaudin #RebellePodcast #VivreAvecSesCicatrices #BurnsAndSmiles #ChangerLesRegards #ForceDeVivre #RegardDesAutres #Bienveillance

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    17 mins