Re-Belle Podcast By Re-Belle cover art

Re-Belle

Re-Belle

By: Re-Belle
Listen for free

About this listen

Re-belle est un podcast engagé qui donne la parole à des témoignages forts et authentiques. Chaque épisode dévoile une histoire vraie, marquée par des parcours de vie bouleversants sur des thèmes essentiels tels que l'inceste, le handicap ou la résilience face aux violences. À travers ces récits, Re-belle explore sans filtre des sujets sensibles, encourage à libérer la parole, déconstruire les tabous, et s'inscrit dans une démarche féministe et inclusive. Un espace intime où hommes et femmes rebelles témoignent avec courage pour inspirer, éveiller et émouvoir.Re-Belle Hygiene & Healthy Living Psychology Psychology & Mental Health
Episodes
  • Gay en Biélorussie : Je raconte mon calvaire
    Jul 11 2025

    Aujourd’hui, je partage avec vous l’histoire la plus intime et la plus difficile de ma vie. Un récit brut, honnête, sans filtre. Pendant des années, j’ai gardé le silence par peur, par honte, par épuisement. Mais aujourd’hui, je veux briser ce silence.

    Tout a commencé avec une relation qui paraissait banale. Il était mon premier copain, et très vite, tout a basculé. Il m’a contrôlée, isolée, menacée. Il m’a attrapée par la gorge, m’a soulevée jusqu’à ce que je devienne bleue. Il m’a frappée au visage, à la mâchoire, à l’oreille, jusqu’à me briser le tympan. Il me criait dessus, me terrorisait, me menaçait de tuer ma famille si je parlais.

    Je raconte ici sans détour cette nuit où j’ai essayé de m’échapper de la voiture, où il m’a rattrapée sur la route en me tirant par les chevilles. Je parle de cette peur paralysante, de la terreur qui te pousse à obéir même quand tu sais que tu n’as rien fait de mal.

    Et ce n’était que le début. Après cette première relation violente, j’ai cru pouvoir reconstruire ma vie. Mais la violence a pris d’autres formes : le contrôle psychologique, l’humiliation, la manipulation. Il ramenait des filles chez nous, me faisait dormir sur les lattes du lit après avoir pris le matelas. Il me faisait sentir inutile, folle, indigne.

    Je raconte aussi la honte d’aller porter plainte et d’entendre « mais vous avez dû faire quelque chose », la culpabilisation qui continue même dans le commissariat. Et puis, les conséquences : la perte de mon emploi à cause des blessures visibles, la précarité, l’avis d’expulsion, la faim, la dépression.

    Un jour, j’ai touché le fond. Je n’avais plus d’argent, plus de travail, plus d’espoir. Je suis montée sur un pont en regardant le périphérique en bas en me disant que ce serait peut-être plus simple d’en finir.

    Je partage ici ce que ça fait d’avoir un handicap invisible : le trouble anxieux généralisé, le stress post-traumatique. Cette prison intérieure qui m’a enfermée pendant neuf ans dans une seule pièce, incapable de sortir, même pas dans le jardin. J’étais isolée du monde, en conflit avec ma famille qui ne comprenait pas. On me disait : « sors un peu », « c’est dans ta tête ».

    Je raconte aussi le chemin de guérison. Les années sombres, les thérapies qui n’ont pas aidé, et puis la rencontre avec une thérapeute qui a vraiment pris le temps. Grâce à elle, j’ai pu ressortir pour la première fois après neuf ans. Je raconte mon premier anniversaire surprise, ma première sortie en ville, les crises d’angoisse qu’il a fallu apprendre à apprivoiser, les petits pas pour retrouver un semblant de vie normale.

    Ce témoignage, c’est le mien, mais je sais qu’il résonnera pour beaucoup. Parce qu’on parle trop peu des violences psychologiques et de leurs ravages. Parce qu’on oublie qu’un « handicap invisible » peut détruire une vie entière.

    Je veux dire à ceux et celles qui vivent ça qu’ils ne sont pas seuls. Je veux dire qu’on peut s’en sortir, avec du soutien, avec une thérapie, avec de la patience et de la bienveillance.

    Aujourd’hui je veux porter un message d’espoir : ça se soigne. Oui, ça prend du temps, c’est difficile, mais on peut aller mieux. On peut revivre.

    Merci à ceux qui prendront le temps d’écouter, de comprendre, de partager. Ensemble, faisons du bruit pour ceux et celles qui souffrent en silence. #Témoignage #ViolencesConjugales #Trauma #SantéMentale #Survivante #Résilience #Guérison #Espoir #HandicapInvisible #StopViolence

    📱 Suivez-nous sur les réseaux : Instagram : @re.bellemedia Facebook : Re-Belle TikTok : @re.bellemedia


    Show more Show less
    12 mins
  • J’ai eu un cancer du sein à 31 ans : voici mon histoire
    Jul 10 2025

    Salut, moi c’est Caroline, j’ai 33 ans, et voici mon histoire.Mon combat contre le cancer du sein a commencé bien avant mon propre diagnostic. Il y a 20 ans, ma maman en est décédée. Cette maladie a laissé une trace profonde dans ma vie une peur, un traumatisme… jusqu’à ce qu’un jour, ce soit à mon tour.À 31 ans, après avoir ignoré quelques signes, j’ai appris que j’avais un cancer du sein. Pendant 7 jours, j’ai vécu dans l’attente, l’angoisse, l’espoir… puis le verdict est tombé. C’était irréel. Un tsunami. Ma vie a basculé.J’ai traversé les chimiothérapies, la perte de mes cheveux, les transformations de mon corps, la douleur, les doutes. Mais aussi… la renaissance. La reconstruction. La force d’aimer mon corps autrement. D’accepter cette pause imposée. Et surtout, de ne jamais me laisser définir par la maladie.Mon copain, mes amis, ma sœur — ils ont été là. Mais j’ai aussi vu des gens s’éloigner. Parce que le cancer fait peur. Parce qu’on ne parle pas assez. Parce qu’on ne comprend pas ce que vit une femme qui affronte le cancer du sein à 30 ans.Aujourd’hui, je suis en rémission. Et si je partage tout ça, c’est pour briser les tabous. Pour encourager l’autopalpation. Pour qu’on commence à parler de cancer autrement, dès le plus jeune âge. Pour que d’autres femmes sachent qu’elles ne sont pas seules.J’ai vécu des moments sombres. Mais aussi des instants de lumière, d’humour, de résilience. Oui, j’ai pleuré. Mais j’ai aussi ri. Et j’ai vécu. Intensément.🎥 Cette vidéo est mon témoignage. Brut. Authentique. Rempli de vie.💡 Si tu traverses cette épreuve, ou si quelqu’un que tu aimes est concerné, souviens-toi : ✨ Tu as le droit de t’écouter. ✨ Tu as le droit de prendre ton temps. ✨ Tu es plus forte que tu ne le crois.#CancerDuSein #Témoignage #Rémission #ForceFéminine #GangDesCrânesRasés #PréventionCancer #SantéDesFemmes #CarolineTémoigne📱 Suivez-nous sur les réseaux : Instagram : @re.bellemedia Facebook : Re-Belle TikTok : @re.bellemedia

    Show more Show less
    29 mins
  • violences intrafamiliales : Mon témoignage sur mon enfer et ma reconstruction
    Jul 4 2025

    Je vous emmène dans un voyage intime et difficile : le récit de ma vie, marquée par des violences silencieuses, des trahisons familiales et un long chemin vers la guérison.

    Je m'appelle Amber, et j'ai grandi dans une famille où l'amour et la violence se confondaient dangereusement. Petite fille, j’étais proche de mon frère, celui en qui j’avais confiance, celui que je voyais comme mon protecteur. Il a profité de cette confiance pour m’exploiter, m’abuser, et me réduire au silence. Ces actes ont commencé dès l’enfance : jeux détournés, attouchements, jusqu’à l’agression la plus brutale à mes douze ans.

    J’ai grandi en portant ce secret, terrorisée à l’idée d’en parler. Je me sentais sale, coupable, différente. Je n’avais plus aucune confiance en moi. J’ai perdu très jeune ma virginité dans des conditions où je n’étais pas prête, uniquement pour plaire, pour me sentir aimée. Je croyais que mon seul rôle était de satisfaire, de ne jamais dire non.

    Ma mère était un pilier instable : aimante et présente par moments, mais violente et imprévisible la plupart du temps. Son besoin de contrôle m’étouffait. Lorsqu’enfin, adulte, j’ai trouvé le courage de tout lui raconter, sa première réaction a été : « Pourquoi tu n’as pas dit non ? » Ce fut un nouveau coup de poignard. Jamais de « Je suis désolée », jamais de reconnaissance de la souffrance.

    J'ai voulu fuir ce passé. J’ai cherché à construire une vie stable : études, travail, mariage, enfants. Mais mes blessures non traitées me suivaient partout. Mon corps somatisait : symptômes semblables à la sclérose en plaques, angoisses, effondrement nerveux. La thérapie a été un premier pas : apprendre à dire la vérité, affronter la honte.

    Quand j’ai enfin osé parler à mon mari, puis à mon père, la vérité est sortie. Mon frère a été confronté, et il a tout avoué. Mais même ce moment de vérité n’a pas tout réparé : ma mère a refusé d’assumer. Elle a choisi le silence, le déni. Jusqu’à sa mort, elle n’a jamais dit « pardon ».

    Ce podcast est mon espace pour raconter toute cette histoire. Non pas pour choquer ou accuser gratuitement. Mais pour donner une voix à l’enfant que j’étais, et à toutes celles et ceux qui ont connu des enfances volées.

    Je veux briser le cycle du silence et de la honte. Témoigner qu’on peut survivre à l’indicible. Qu’on peut se reconstruire, même lentement, même avec des cicatrices.

    « La fille obéissante » n’est pas seulement un livre ou un témoignage. C’est un cri de libération. Un appel à toutes celles et ceux qui ont souffert en silence : votre douleur est réelle. Votre histoire compte. Vous avez le droit de dire la vérité. Vous avez le droit d’être aimé et respecté. Vous avez le droit de guérir.

    Mon conseil : osez briser le silence. Entourez-vous de personnes qui vous aiment et vous soutiennent vraiment. Et rappelez-vous : il est toujours possible de choisir la vie, la vôtre, libre et digne.

    #Survivante #BriserLeSilence #ViolencesSexuelles #Témoignage #Résilience #Guérison #ParlerPourGuérir #HistoireVraie #LaFilleObéissante #Courage #ReconstruireSaVie #StopAuxViolences #LibérationDeLaParole

    🌐 Suivez Re-Belle sur les réseaux sociaux :

    Instagram : @re.bellemedia

    Facebook : Re-Belle

    tiktok : @re.bellemedia

    Show more Show less
    14 mins
No reviews yet