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Un jour au village

Un jour au village

By: RFI
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«Un jour au village» rend compte des enjeux, difficultés et opportunités qui animent le monde rural de l’Afrique francophone, un espace qui fait face à des mutations et doit composer avec l’évolution des modes de vie des sociétés qui la composent. Kpénahi Traoré donne la parole aux actrices et acteurs directement concernés par ces questions d’agriculture, de pêche, d’artisanat, mais aussi enjeux de vie sociale, d’économie, de connexion avec le reste du pays ou de lutte contre l'exode rural. Réalisation : Nathalie Laporte. Diffusions samedi à 13h10 TU (toutes cibles), 19h10 (Afrique peul), 19h30 (Afrique mandenkan) ; et le dimanche à 19h40 (Haïti), le lundi à 03h10 TU. (Heure de Paris = TU + 2, en heure d'été).

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  • Le Grand Sud de Madagascar, le parcours du combattant pour l’eau potable
    Jul 5 2025

    L'accès à l'eau potable est un défi majeur dans le monde, notamment sur le continent africain. Madagascar fait partie des pays souffrant le plus de profondes inégalités et du manque d’infrastructures et des services fiables en matière d’eau et d’assainissement. Dans des régions comme l’Androy dans le Grand Sud de l’île, c’est un défi quotidien pour les populations. (Rediffusion)

    Selon l’Unicef et l’OMS, plus de 2 milliards de personnes, soit 30% de la population mondiale, n’ont pas accès à l’eau potable salubre à leur domicile et plus du double ne disposent pas de services d’assainissement sûrs. Pourtant, ce sont des besoins de base essentiels pour la santé. Les populations des zones rurales, notamment sur le continent africain, souffrent davantage de cet accès inégal à l’eau et aux latrines. Elles continuent donc à pratiquer la défécation en plein air, s’exposant ainsi à des maladies. Le Grand Sud de Madagascar est l’une des zones les plus touchées. Les villages font face à plusieurs difficultés : soit les sources d’eau sont trop éloignées, soit l’eau est disponible, mais impropre à la consommation, ou même difficilement atteignable du fait de la composition des sols. Des contraintes qui emmènent les villageois à parcourir des dizaines de km à la recherche de l’eau pour leur propre consommation, mais aussi pour leurs animaux. Pour répondre à ces défis, plusieurs ONG, parmi lesquelles, l’AVSF, agronomes et vétérinaires sans frontières, ont lancé des initiatives pour améliorer l’accès de ces communautés à l’eau potable et à certains services d’assainissement. Parmi ces initiatives, il y a le projet Hasoavagne qui veut dire grâce en malagasy. Un projet financé par le Syndicat d'Eau Potable Bresse-Dombes-Saône en France.

    Invité : Dr Berthier Zambarany Mahafaly, vétérinaire et chargé du projet Hasoavagne dans le Grand Sud de Madagascar

    Radio Partenaire : La radio Communautaire Télévision Burusi-kya-virimu, la RCTBK Fm, dans le territoire de béni en RDC.

    En savoir plus :

    - Midi Madagasikara - les défis de l'accès à l'eau : Madagascar entre urgence et espoir.

    - MSF - Madagascar : dans le Grand Sud, la longue marche vers l'eau

    Programmation musicale : Roseaux, Guetto Boy, My people.

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    19 mins
  • L’accès des femmes au foncier au Sénégal, des obstacles demeurent
    Jun 28 2025

    Dans le monde, moins d’un propriétaire foncier sur cinq est une femme, selon les Nations unies. Alors qu’elles représentent près de la moitié de la main-d’œuvre agricole mondiale et produisent jusqu'à 80% des produits vivriers dans les pays en développement. Le plus souvent, soit elles accèdent difficilement à la terre, soit elles n’ont pas le contrôle des espaces qu’elles cultivent. Au Sénégal, certaines femmes aident d’autres femmes en milieu rural à mieux connaitre leurs droits dans le domaine.

    Les femmes jouent un rôle central dans l’agriculture et la sécurité alimentaire. Pourtant elles profitent moins du rendement de leurs efforts.

    Certaines femmes se sont parfois vues dépossédées des terres qu’elles ont exploitées pendant des années, tout simplement parce qu’elles sont des femmes, ou encore parce qu’elles ne connaissent pas leurs droits et n’ont pas connaissance de ce que dit la législation en la matière. Pour pallier ce problème, certaines ont été outillées afin de former d’autres femmes. « Travailler la terre et contrôler la terre sont deux choses différents. Elles ne savent pas ce que dit la législation sénégalaise, elles ne savent pas qu’elles ont le droit de demander des terres, d’en hériter. Ce sont ces femmes que nous formons pour qu’elles connaissent leurs droits », déclare Magatte Diop, agricultrice et animatrice foncière dans le département de Tivaouane dans la région de Thiès.

    En plus de l’applicabilité de la législation, les femmes se heurtent toujours aux normes socioculturelles et à d’autres facteurs, facteurs politiques et économiques, car « dans des zones comme les Niaye ou dans le Delta, la terre a aussi des enjeux politiques et économiques très importants. Ce sont des zones d’agrobusiness, le coût de la terre y est très élevé. Celui qui détient la terre, détient le pouvoir politique et économique », affirme la socio-anthropologue le Dr Oumoul Khaïry Coulibaly.

    Invitées :

    • Dr Oumoul Khaïry Coulibaly, socio-anthropologue, experte en genre, inclusion sociale et autonomisation des femmes. Maîtresse de conférences titulaire
    • Magatte Diop, agricultrice et animatrice foncière à Darou Khoudoss dans le département de Tivaouane dans la région de Thiès.

    (Rediffusion).

    Radio partenaire : Radio Wakeco à Bangaté, l’ouest du Cameroun.

    Programmation musicale :

    Dieu est grande, Youssoupha.

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    19 mins
  • Remettre les plantes méconnues au centre des systèmes alimentaires au Sahel
    Jun 21 2025

    Le sorgho, le mil, le fonio, voici quelques plantes méconnues dont le potentiel est très peu exploité. Pourtant, ces céréales pourraient être l’une des solutions à la sécurité alimentaire dans un contexte de sécheresse dans les pays du Sahel. Leur capacité de résistance au climat sec et leur culture à cycle court pour certaines, sont des avantages pour faire un bon rendement.

    Il existe des milliers de plantes comestibles dans le monde, mais plus de 60% de la consommation humaine tourne seulement autour de 3 à 5 plantes, parmi lesquelles le blé, le riz et le maïs. Pourtant d’autres espèces, comme le fonio, le sorgho, le pois de terre existent et méritent l’attention de nos assiettes ; surtout si elles sont capables de s’adapter à un climat sec comme dans le Sahel. Ces plantes qu’on retrouve la plupart du temps en Afrique de l’Ouest sont dites oubliées. Cela ne signifie pas qu’elles n’existent plus du tout dans les habitudes alimentaires des populations, mais qu’elles ont tout simplement été reléguées au second plan et sont peu valorisées.

    À l’occasion de la journée internationale de lutte contre la désertification, célébrée comme tous les ans le 17 juin, SOS Sahel a organisé au jardin des serres d'Auteuil à Paris, une table ronde sur le thème : «Des plantes oubliées pour réparer les terres et nourrir l’avenir». Une occasion de mettre ces espèces au centre des discussions et proposer des solutions pour renforcer les systèmes alimentaires au Sahel grâce aux vertus de ces plantes méconnues.

    Invités :

    • Michel Ghanem, chercheur au CIRAD, le centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement. Il est aussi spécialiste des plantes oubliées
    • Rémi Hemeryck, délégué général de SOS Sahel.

    Radio partenaire : Radio Oré Ofè de Tchetti au Bénin.

    Programmation musicale :

    Siraba, Damba kele.

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    20 mins
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