
Oasis entame une tournée mondiale empreinte de nostalgie
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Ce soir à Cardiff, au Pays de Galles, c'est le grand soir. Celui attendu par des centaines de milliers de fans de pop rock : la reformation d'Oasis. Le groupe britannique, qui avait annoncé une rupture fracassante en 2009, entame une tournée mondiale qui passera par Londres, l'Écosse et l'Irlande, les États-Unis et l'Amérique du Sud. Le groupe a écoulé plus de 900 000 billets qui se sont arrachés à prix d'or, du fait d'une tarification dynamique et de diverses escroqueries sur internet.
L'engouement pour Oasis est planétaire et transgénérationnel. Sans doute bien évidemment les refrains accrocheurs de titres bien écrits expliquent ce succès non démenti d'Oasis. Il y a sans doute aussi de la part des fans, que ce soit les quinquagénaires dont les tubes ont marqué la jeunesse ou leurs enfants, la nostalgie pour ces années, celles qui ont suivi la chute du mur de Berlin, où l'on parlait de fin de l'Histoire, une période optimiste.
C'est aussi la success story des frères Gallagher. Liam au chant, son aîné Noël à la guitare et à la composition. Deux enfants de la classe ouvrière connaissant un succès international dès leur premier album en 1994. Ils s'inscrivent la lignée de Beatles. D'ailleurs, la pochette de leur troisième single « Live Forever » figure la maison d'enfance de John Lennon. Et sur ce titre, Liam chante qu'il ne veut pas mourir, « I don't wanna die », sorte d'antidote à la noirceur grunge de Kurt Cobain à la même époque.
OasismaniaLeur deuxième album (What's The Story) Morning Glory ? parait en octobre 1995 et c'est un raz de marée : il s'écoule à plus de 22 millions d'exemplaires dans le monde. On parle de renouveau de la pop rock britannique, l'Oasismania culmine en 95-96. Et cet album comprend de nombreux tubes du groupe comme « Don't Look Back In Anger ». Liam cède le micro à Noël qui prouve qu'il n'est pas qu'un excellent mélodiste.
Ce morceau devient une espèce d'hymne national, repris en chœur par la foule lors d'un concert pop à Manchester en 2017 pour un hommage à 22 personnes tuées dans un attentat. La Garde républicaine française l'a aussi interprété au Stade de France avant un match France-Angleterre.
« Don't Look Back In Anger »« Ne te retourne pas avec colère sur le passé », c'est finalement ce que font aussi les membres d'Oasis avec cette reformation. Les frères Noël et Liam Gallagher, ce sont un peu les Abel et Caïn du rock. Après d'autres albums, de nombreux excès, alcool et drogues, et moult disputes, ils s’étaient finalement séparés en 2009 dans les coulisses de Rock en Seine à la suite d'une violente bagarre. Après 16 ans de brouille, c'est leur mère, Peggy, qui est, dit-on, à l'origine de leur réconciliation. Et leurs retrouvailles ont du bon, pour eux, puisque la tournée mondiale devrait rapporter plus d'un milliard de livres en retombées économiques.
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