• Visite de Macron au Royaume-Uni: «C’est très important de montrer la force, l’amitié entre nos deux pays»
    Jul 8 2025

    Emmanuel et Brigitte Macron sont attendus à Londres dans les prochaines heures pour une visite d’État au Royaume-Uni. À cette occasion, RFI reçoit l’ambassadrice britannique en France, Dame Menna Rawlings. Elle répond aux questions de Daniel Vallot.

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  • Sommet des BRICS: «Les Etats-Unis essaient de donner une leçon à ceux qui s'approchent de la Chine»
    Jul 7 2025

    Ils représentent près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète : les BRICS sont réunis à Rio de Janeiro au Brésil depuis hier, dimanche, pour leur sommet annuel… Un sommet élargi puisqu’aux membres fondateurs du Bloc se sont ajoutés depuis l’année dernière six autres pays, dont l’Egypte et et l’Ethiopie. Pour en parler, notre grand invité international est l’économiste de Guinée Bissau, Carlos Lopes, professeur à l’Université du Cap en Afrique du Sud et ancien secrétaire exécutif de la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique.

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  • Anwar Ibrahim, 1er ministre malaisien: «Sécuriser la Palestine et une solution à deux Etats»
    Jul 5 2025

    Anwar Ibrahim, le Premier ministre malaisien, en visite de travail de 24 h en France pour s'entretenir avec Emmanuel Macron, est ce samedi 5 juillet, le grand invité international de RFI. Il se rend ensuite au sommet des BRICS à Rio dimanche 6 juillet. Nommé en novembre 2022, Anwar Ibrahim tente de mener une politique internationale qui s’inscrit dans le Mouvement des non-alignés. Représentant d’une nation à majorité musulmane, à la tête de la présidence de l’ASEAN cette année 2025, il revient sur la position de Kuala Lumpur sur l’échiquier géopolitique et régional, sur fond de guerre au Proche-Orient, et défend une diplomatie de la « troisième voie ». Entretien

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  • Tetyana Ogarkova: l'arrêt des livraisons d'armes de Trump «est une complaisance envers la Russie»
    Jul 4 2025

    Tetyana Ogarkova, journaliste et politiste, responsable du département international à l’Ukraine Crisis Media Center, est ce vendredi 4 juin, est notre grande invitée internationale. Annonce par les États-Unis de la suppression des livraisons d'armes à Kiev, bombardements massifs de la Russie, volonté de Zelensky de rencontrer Poutine pour mettre fin à la guerre… avec le conflit au Moyen-Orient qui défraie l'actualité, les Ukrainiens font-ils face aujourd'hui au danger de l'oubli de cette confrontation armée ? elle répond à RFI.

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  • Chirinne Ardakani, avocate de Cécile Kohler: «Nous sommes très inquiets de leur sort»
    Jul 3 2025
    Chirinne Ardakani, avocate et militante pour les droits humains était l'invitée internationale de RFI ce 3 juillet. Elle est l'avocate de Cécile Kohler, française détenue depuis mai 2022 en Iran. Les deux Français détenus en Iran depuis plus de trois ans ont été inculpés pour espionnage au profit d'Israël. Cécile Kohler et Jacques Paris risquent la peine de mort. L'avocate de Cécile Kohler livre ses dernières informations. RFI : bonjour Chirinne Darkani, merci d'être en ligne avec nous ce matin. On le sait donc maintenant que Cécile Kohler et Jacques Paris sont accusés d'espionnage pour le compte du Mossad, le service de renseignement extérieur israélien. Ils sont aussi inculpés pour complot, pour avoir voulu renverser le régime et corruption sur terre. Ce sont les termes employés. Est-ce que vous êtes inquiète ? Alors bien sûr, nous partageons l'angoisse des familles et leur inquiétude. Mais tout d'abord une précision sur ces chefs d'inculpation. Jacques Paris et Cécile Kohler ont pu s'entretenir avec le chargé d'affaires de l'ambassade de France à Téhéran le 1ᵉʳ juillet dernier, et ils ont indiqué que cette information vient de Cécile et de Jacques. En réalité, avoir vu, disent-ils, un juge qui leur aurait effectivement dit qu'ils sont inculpés de ces trois chefs d'accusation. Donc, l'information provient d'eux même, suite à la rencontre avec un juge et lors de la visite consulaire qu'ils ont eue il y a deux jours ? Tout à fait, sans d'ailleurs que nous ne soyons, et c'est toujours le même schéma, en mesure de pouvoir s'assurer qu'ils ont bien été présentés devant un juge, une autorité judiciaire, puisqu'à ce jour, on leur refuse le fait de voir un avocat choisi et indépendant et nous n'avons ni accès à la procédure. Et eux même n'ont pas accès à leur dossier. Je vous interromps un instant : ça veut dire qu’ils n'ont aucun dossier. Aucun dossier ne leur aurait été transmis par le juge lors de cette rencontre ? C'est-à-dire qu'ils ne sont pas en capacité aujourd'hui de vérifier les éléments qui leur sont donnés par les autorités iraniennes et nous ne sommes pas en mesure de confirmer qu'ils ont bien été présentés devant une juridiction et qu'une juridiction aurait effectivement prononcé de tels chefs d'accusation. Si bien que, à tout le moins, ce dont nous sommes certains, c'est qu'ils sont sous l'emprise et la terreur absolue de leurs bourreaux. Oui, ici, on ajoute que les trois chefs d'inculpation sont par ailleurs passibles de la peine de mort, c'est ce qu'on nous fait savoir ? Tout à fait. Corruption sur terre, complot en vue de renverser le régime et espionnage au profit du Mossad et d'Israël sont trois chefs d'inculpation qui, chacun séparément, peuvent conduire à une condamnation à mort. Et on comprend effectivement qu'un cap a été franchi par les autorités iraniennes en communiquant cette information-là à Cécile et Jacques, et indépendamment du fait de savoir si véritablement le dossier comporte bien de telles accusations, et bien, il est certain que la situation est très grave. Oui, torture psychologique. C'est comme ça que vous qualifieriez ce qu'on leur fait subir. Ça fait plus de trois ans depuis qu'ils sont détenus que leur geôlier leur répète régulièrement et c'est ce qu'ils disent aux familles, leur répète que leur procès est imminent. Et ils étaient dans le flou jusque-là. Maintenant, c'est plus clair, mais ça n'est pas plus rassurant ? Alors effectivement, cela fait trois ans désormais qu'ils sont sous la menace de ce procès qui devait, disaient-ils, se tenir en novembre 2024. On a vu qu'ils n'ont pas été finalement jugés, que les maintenir dans cet état aléatoire sans pouvoir finalement voir une issue possible, est une torture psychologique en soi. Le fait de se savoir possiblement condamné à mort est évidemment une pression qui atteint aujourd'hui leur santé mentale et psychique. Et nous sommes effectivement très inquiets pour leur sort. On était aussi très inquiet depuis le bombardement de la prison d'Evin le 23 juin. C'est dans cette prison que Cécile Kohler et Jacques Paris sont détenus. Sait-on où ils sont désormais ? Alors non, effectivement. Vendredi dernier, les familles tenaient une conférence de presse. Elles rappelaient qu'elles n'avaient aucun signe de vie puisque, après le bombardement par les frappes israéliennes de la prison d'Evin, on sait qu'il y a eu plusieurs morts parmi les détenus et leurs familles. Jacques Paris, lors de la rencontre avec le chargé d'affaires, a pu faire (part) à ce chargé d'affaires (...) que des codétenus avaient été frappés, en tout cas, avaient été blessés par des éclats lors de ces frappes, que les murs de la prison avaient tremblé, qu'ils ont eu très peur. Cécile a également expliqué qu'ils s'en sont sortis indemnes physiquement, c'est fort heureux, mais qu'ils sont extrêmement choqués, ...
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  • John Bolton, ex-conseiller de Trump: lâcher l’Ukraine serait «une grave erreur pour les États-Unis»
    Jul 3 2025
    Il a été l’un des architectes de la pensée de Trump lors de son premier mandat avant de couper les ponts. John Bolton, l’ancien conseiller à la Sécurité nationale (2018-2019), est le grand invité international de RFI, ce jeudi 3 juillet. Il revient sur les grands dossiers internationaux : Ukraine, Iran, guerre à Gaza, et distille des conseils aux dirigeants qui souhaiteraient s'attirer les bonnes grâces du président américain. RFI : L'administration Trump a annoncé avoir cessé de livrer certaines armes à Kiev. Est-ce que les États-Unis sont en train de lâcher l’Ukraine ? John Bolton : Je ne vois pas encore les choses de cette manière. Cette décision semble avoir été prise par un fonctionnaire du ministère de la Défense qui est bien connu pour son isolationnisme et qui s'oppose depuis de nombreuses années à toute forme d'aide à l'Ukraine. Je pense que cette annonce suscitera beaucoup d'opposition au Congrès, où le mouvement en faveur d’un soutien militaire à l’Ukraine est toujours très important. Donc, je ne pense pas qu'il s'agisse d'une décision définitive pour l'instant. Il se peut que Trump en arrive là, mais je ne pense pas que l'on puisse en être sûr à ce stade. Est-ce que cette décision, si elle est confirmée, est dans l’intérêt des États-Unis ? Je pense que ce n'est certainement pas dans l'intérêt de l'Amérique. L'argument est que continuer à expédier les munitions promises ferait baisser nos stocks en dessous d'un niveau critique pour notre sécurité. Et ce, en raison de l'utilisation intensive d’obus, en particulier en Ukraine. J'ai du mal à croire que nos réserves soient si basses. Je pense donc qu'il s'agit d'une façon détournée de réduire l'implication des États-Unis et c'est une erreur. Je pense que l'instinct de Trump pourrait le pousser à agir de la sorte. Mais dans les circonstances actuelles, je pense qu'il peut encore être convaincu de poursuivre cette assistance. C'est pourquoi j'espère que ce n'est pas définitif. Si c'est le cas, c’est une grave erreur pour les États-Unis. Est-ce qu’on peut toujours tabler sur une rencontre bientôt entre Donald Trump et Vladimir Poutine ? Que cela changerait-il dans ce dossier ukrainien ? Je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit de prévu. Je pense que Trump se concentre maintenant sur d'autres choses. Il veut absolument faire adopter une loi sur le budget au Congrès avant la fête de l’Indépendance le vendredi 4 juillet. Et je pense qu'il a compris, au-delà de tout débat, qu'il n'avait pas été en mesure de résoudre la crise russo-ukrainienne en 24 heures, comme il s'y était engagé pendant sa campagne. En réalité, ses efforts en vue d'un règlement négocié en Ukraine se sont soldés par un échec. Il n'y reviendra pas dans un avenir proche, parce qu'il ne voit pas de succès à l’horizon. Comme il est fortement motivé par le désir d'obtenir un prix Nobel de la Paix, il va essayer de prendre en main des dossiers dans lesquels il a plus de chances de réussite qu'en Ukraine. Est-ce que l’Europe doit s’inquiéter ? Oui. Je pense que Trump croit depuis longtemps que Vladimir Poutine et lui sont amis. Trump voit les relations internationales à travers le prisme des relations personnelles. Il pense donc que s'il a de bonnes relations personnelles avec Vladimir Poutine, les relations entre les États-Unis et la Russie sont bonnes. C'est évidemment un raccourci assez grossier. Mais son désir d'être ami avec Vladimir Poutine, de montrer qu'il est ami avec Vladimir Poutine, est dans son esprit une partie du problème du soutien américain à l'Ukraine. Mais c'est comme beaucoup d'autres choses dans la tête de Donald Trump. La bataille n'est jamais terminée tant qu'elle ne l'est pas. Je pense donc qu'à ce stade, le sujet reste ouvert à la discussion. Vous avez longtemps travaillé avec Donald Trump. Vous étiez son conseiller national à la sécurité en 2018 et 2019. Aujourd’hui, les dirigeants européens ne savent pas vraiment sur quel pied danser, comment manœuvrer avec lui. Quel conseil leur donneriez-vous ? Comme je l'ai dit, il considère les relations personnelles comme un substitut aux relations d'État à État. Certains dirigeants européens ont pu établir de bonnes relations avec lui. D'autres n'ont pas eu autant de succès. La flatterie fonctionne toujours avec Donald Trump. Mais je pense que le dirigeant étranger qui a le mieux réussi à établir une relation personnelle au cours du premier mandat de Trump est le Premier ministre japonais Shinzo Abe. Il l’a fait en lui parlant très souvent, ou en le laissant beaucoup parler lors de leurs conversations, en n'essayant pas de le persuader de faire quoi que ce soit, jusqu'à ce qu'il en ait vraiment besoin, par exemple en ce qui concerne le programme nucléaire nord-coréen. Simplement jouer au golf avec Trump, lui parler au téléphone, venir lui rendre visite...
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  • Marche des fiertés en Hongrie: «La volonté de se mobiliser, de résister, n’a jamais été aussi forte»
    Jun 28 2025

    À Budapest, la Marche des fiertés se tient ce samedi 28 juin malgré son interdiction par le gouvernement Orban. Un événement sous tension, soutenu par militants, ONG et responsables européens, alors qu'une contre-manifestation d'extrême droite a, elle, été autorisée. Pour en parler, Sébastien Tüller, responsable de la commission LGBTI+, chez Amnesty International (à Budapest en soutien à la Pride interdite par le gouvernement Orban).

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