
À la Une: un pas vers un cessez-le-feu à Gaza
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C’est à la Une du Washington Post : « Le Hamas accepte un cessez-le-feu à Gaza, et demande des garanties américaines sur les pourparlers pour mettre fin à la guerre ». En Israël, le Jerusalem Post précise que le cabinet de sécurité israélien se réunira ce soir. De son côté, Haaretz a obtenu une copie du projet d’accord : il prévoit que « Donald Trump s’engage à poursuivre les négociations jusqu’à un accord final et garantira le respect du cessez-le-feu par Israël ». L’accord prévoit aussi une libération des otages israéliens selon un calendrier précis : huit otages vivants seraient libérés le premier jour de la trêve, et les deux autres le 50ᵉ jour. S’ensuit un décompte macabre : cinq corps seraient restitués le 7ᵉ jour du cessez-le-feu, cinq le 30ᵉ jour et les huit autres le 60ᵉ jour. L’accord prévoit également que « l’aide humanitaire à Gaza reprendra immédiatement après que le Hamas aura accepté le cessez-le-feu, qu’elle sera importante et livrée en quantité suffisante, conformément à l’accord de cessez-le-feu précédent signé le 19 janvier » … Dernière précision fournie par Haaretz et elle a son importance : « Le président Donald Trump devrait annoncer personnellement le cessez-le-feu ».
Un chiffre qui interrogeÀ lire également dans la presse internationale ce matin : un article sur les demandes d’asile en Allemagne. Un article du journal die Welt, qui annonce « une chute spectaculaire du nombre de demandeurs d’asile en Allemagne ». « Pour la première fois depuis des années, l’Allemagne n’est plus le pays d’Europe qui compte le plus de demandeurs d’asile ». « Un rapport confidentiel de la Commission européenne, fait état d’une forte baisse des demandes », explique le quotidien allemand. Ainsi, « entre le 1er janvier et le 30 juin, le nombre de demandes d’asile a chuté de 43 % par rapport à l’année dernière ».
Et l’Allemagne n’est pas un cas unique. Le nombre de demandeurs d’asile a « globalement diminué », mais dans de moindres proportions, dans les pays de l’UE, ainsi qu’en Norvège et en Suisse. Comment cela s’explique-t-il ? Cela s’explique, selon Lena Düpont, experte en migration, interrogée par die Welt, « par les accords conclus avec d’importants pays d’Afrique du Nord, comme la Tunisie et l’Égypte, qui en échange de programmes d’aide, dont certains se chiffrent en milliards », ont accru la surveillance à leurs frontières. Cela ne va pas sans écueil. Comme avec la Libye, notamment. Elle aussi a conclu un accord de partenariat avec l’Union européenne, mais tangue sous l’effet de la guerre civile. De nombreux migrants ou réfugiés (ils seraient actuellement 90 000 en Libye) tentent de fuir le pays.
Jouer des coudesEnfin, le coup d'envoi aujourd'hui du Tour de France cycliste… Le Tour de France, une affaire d’hommes, qu’ils soient coureurs ou commentateurs. Mais des femmes parviennent tout de même à se faire une place. C’est le cas de Marion Rousse, ancienne coureuse devenue commentatrice pour France Télévision, mais aussi directrice du Tour de France femmes. La Croix s’est intéressée à son parcours, celui « d’une femme qui, à 33 ans, incarne la féminisation d’un milieu longtemps exclusivement masculin ».
Interrogée, Marion Rousse explique pourquoi elle a arrêté sa carrière à seulement 24 ans. Parce qu’à l’époque, « il n’y avait que deux ou trois filles qui étaient rémunérées, et c'étaient toujours les mêmes qui gagnaient les courses ». La Croix lui demande alors « si elle a des regrets de ne pas avoir pu vivre du cyclisme ». « Au contraire », répond Marion Rousse, « je suis très fière d’apporter ma pierre à l’édifice pour que, justement, les cyclistes actuelles n’aient pas à vivre ce que j’ai vécu ». Alors qu’elle, a dû « jouer des coudes ». « J’ai toujours évolué dans ce milieu d’hommes qui est celui du vélo », poursuit Marion Rousse. « Mais j’ai toujours eu la force de caractère de ne pas me laisser faire. Oui, je suis une femme et alors ? Je sais aussi parler de vélo »… Et elle conclut : « je vois quand même une vraie évolution, il y a de plus en plus de journalistes femmes dans le sport, et la parole s’est libérée ».