Encore une fois, Tadej Pogacar a écrasé la concurrence, dimanche sur Liège-Bastogne-Liège. Depuis près de deux mois, le Slovène se balade sur toutes les courses où il participe, enchaînant victoire sur les Strade Bianche, le Tour des Flandres, la Flèche Wallonne et la Doyenne ce week-end. Et depuis mars, quand il a été battu, il a terminé 2e ou 3e, sans jamais connaître de jour sans. Seul Mathieu Van der Poel, au fond, a su le rivaliser à la pédale, sur Milan - San Remo ou Paris - Roubaix. Les courses auxquelles le coureur d’UAE participe sont toutes sans exception sans le moindre suspense, au point d’écœurer un peu tout le monde. Les films des courses sont prévisibles, plus grand monde n’anticipe, personne ou presque ne peut suivre… Alors une question : est-ce la période la plus ennuyeuse du cyclisme moderne ? Les journalistes de la rédaction de Ouest-France se prononcent dans notre podcast 100 % Vélo.

Julien Bernard est l’invité du podcast 100% vélo. Le Nivernais, qui dispute sa onzième saison professionnelle au sein de la formation Lidl-Trek, est reconnu par ses pairs comme un équipier émérite. Le fils de Jean-François, champion cycliste au mitan des années 1980-1990, s’épanouit dans ce rôle de gregario qu’il a occupé auprès des Franck Schleck, Alberto Contador, Vincenzo Nibali et désormais Mads Pedersen, de qui il dit le plus grand bien.
Passé pro sur le tard, avec un papa refusant qu’il suive ses traces de champion cycliste, Julien Bernard a dû faire ses preuves pour faire sa place dans le peloton international.